Référencement naturel basique : structure et netlinking

Un petit topo de ce que j’ai appris sur le référencement naturel.
Basique ? Un mot un peu modeste pour dire essentiel, sûrement…
Bref, un petit article en forme de devoir, ou peut-être bien l’inverse.

SEO, référencement naturel, c’est quoi ?

Le référencement naturel (SEO) est pour simplifier la manière dont les moteurs de recherche perçoivent un site web. Et c’est donc ça qui fait que l’on se retrouve en première page ou sur la 37eme (quelqu’un est déjà allé voir si loin ? Perso j’ai pas dépassé la sixième depuis 2002).
Oui je sais, tout le monde sait ça. Et ce n’est pas très pertinent de pondre un article là-dessus (on y reviendra plus bas). Mais cet article n’est pas comme les autres de ce blog. Là, il s’agit d’un devoir en formation que j’ai décidé de poster ici.
C’est plus cool et ça fait un peu de contenu sur le site 😉 .

Recherche Google sur mobile.

Suite à tout ce que j’ai pu lire ces derniers mois (principalement sur le net, mais pas que) et entendre lors de ma formation, je commence à avoir une petite idée du sujet. Même si, il faut bien l’avouer, ma pratique est pour l’instant assez faible (ce site ne compte pas, on reviendra aussi sur ça plus bas).
Bref, lors de mon stage, on m’a expliqué que les bases du référencement pouvaient se travailler principalement sur deux axes : la structure et le netlinking.

Référencement SEO : travailler la structure d’une page

Ce que mon tuteur de stage appelait la structure de la page, c’est en gros toute la partie html. Que ce soit le code dans le <head> ou celui du <body>.
Et puisqu’on parle de la partie head, parlons des balises <meta>.

La meta-title, phare dans la nuit

La meta-title est une petite ligne de code html dans le head. Pour l’utilisateur, ça ne sert qu’à afficher le titre en haut de l’onglet du navigateur. Mais pour Google, c’est un peu comme le type du premier rang qui hurle comme un taré à un concert de musique classique : on le voit de suite.
Plus sérieusement, la meta-title est le premier élément que va regarder Google sur votre page. C’est tout simplement le truc le plus important, celui qui lui indique le contenu de la page.

Les balises meta-title et meta-description dans le code html.

Chaque page d’un site doit avoir une meta-title, et elle doit être différente pour chacune des pages. Généralement, elle correspond au titre h1 de votre page ou article. Mais on peut également la personnaliser. Dans ce cas, il est conseillé de faire une phrase ou ce qui s’en rapproche le plus.
Ce qu’il faut éviter, c’est une suite de mots-clés qui ne veut rien dire quand on les lit ensemble. Google n’est pas bête, il parle notre langue et connaît peut-être même mieux que nous les spécificités de notre langage. Peu importe que ce soit le cas ou non : partez du principe que ça l’est.

Il y a autre chose à savoir sur cette balise : sa longueur. Non seulement elle est limitée (environ 70 caractères), mais l’importance des mots varie. Le premier mot aura plus de « poids » que le second, qui lui en aura plus que le troisième et ainsi de suite. Et plus il y aura de mots, plus leur importance aux yeux des moteurs de recherche sera diffuse.
Donc, soyez clairs et concis. Évitez aussi les symboles et les chiffres qui prennent de la place pour rien, et essayez de placer le mot-clé en début de phrase.

La meta-description, pour « accrocher » l’utilisateur

La meta-description n’est pas prise en compte par Google pour le référencement, il se contente de l’afficher dans les résultats de recherche.
L’ignorer serait cependant regrettable : c’est le premier contenu que voit un nouvel utilisateur sur votre site. Et on n’a pas envie qu’il se barre en fuyant, devant une suite incompréhensible de bouts de phrases, symboles incompréhensibles et autres trucs chelous. Non, il faut soigner la bête, la rendre douce et agréable au toucher pour attirer le chaland…
Mais on s’égare.

Ce qui compte, c’est que la meta-description reflète le contenu de la page, explique simplement et proprement ce que l’on peut y trouver. Bref, il faut qu’elle donne envie aux utilisateurs de cliquer sur le lien.

Pour ce qui est de la longueur de cet élément, étant donné les changements récents et ma motivation à approfondir le sujet pour l’instant, je préfère vous renvoyer sur une page qui traite du sujet.

Hiérarchiser ses pages

La façon dont le contenu est structuré sur la page est également très importante. Elle doit aider le visiteur a comprendre rapidement de quoi traite la page, a trouver l’information qu’il cherche au premier coup d’œil. Ce travail passe en grande partie par la façon de concevoir ses titres. Le contenu doit être hiérarchisé à l’aide des titres et inter-titres.

  • un seul titre h1 par page, contenant le mot-clé le plus important
  • un titre h1 sur chaque page du site, à chaque fois différent de tous les autres
  • des h2, h3, h4, etc. pour les sous-titres et inter-titres

Le principe reste un peu le même que dans la presse écrite : quand on ouvre un journal, on ne lit jamais directement le texte, on survole rapidement la page pour voir ce qu’on nous propose. Ensuite, lors de la lecture d’une info, on a toujours tendance à lire les inter-titres après avoir lu les premières lignes de l’article. Ici c’est pareil. On survole souvent la page en scrollant pour savoir à quoi s’attendre.
Il faut donc que chaque sous-titre nous donne une rapide idée de ce que l’on va trouver dans cette partie du texte. Les titres doivent donc être pertinents et explicites.

Pyramide inversée.
La pyramide inversée, une technique de rédaction consistant à aller directement à l’essentiel. Sa bonne structure implique donc une hiérarchisation efficace du contenu à l’aide de titres.

À ce sujet, mon site est souvent un mauvais exemple, la plupart des titres (et contenus, au passage) ont été écrits un peu à l’arrache, sans réelle réflexion orientée référencement. Mais bon, je ne cherche pas à le référencer, c’est juste mon portfolio d’apprenant.

Google lit et comprend vos titres, et le travail sur le titre h1 de chaque page est le plus important. Il n’y a qu’à regarder comment sont structurés la plupart des sites bien référencés.
Là encore, mon site est encore un très mauvais exemple, et ce sur sa page la plus importante, la page d’accueil : aucun h1 ! C’est un peu le truc qu’il ne faut jamais faire… Mais bon, c’est un choix personnel pour la mise en page de mon portfolio. Professionnellement, il ne faut jamais faire un truc comme ça.

Les balises sémantiques

Header, nav, article, main, section, aside…
Ces balises, introduites avec le html5, sont des balises sémantiques. Bien utilisées, elles aident les moteurs de recherche à identifier plus rapidement chaque type de contenu sur votre site. Et faciliter le travail de Google, c’est améliorer son référencement, tout simplement.

Du contenu !

Ben oui, parce que c’est bien beau une belle structure, mais si y’a rien à voir, les moteurs de recherche passeront leur chemin… Google veut du contenu. Il veut satisfaire la demande des utilisateurs le plus possible, et ça passe par la qualité (et aussi un peu la quantité) du contenu.
Je ne m’étendrai pas plus là-dessus, il y a beaucoup de choses à dire et ça pourrait très bien prendre tout un article. Personnellement, j’aurais tendance à vous conseiller avant tout de rester naturel quand vous écrivez.
Du coup voilà, une page qui cause rédaction web. L’article est un peu vieux, mais les règles restent les mêmes : penser utilisateur.
Si vos textes intéressent les visiteurs, ils intéresseront les moteurs de recherche.

Référencement SEO : le netlinking

Image symbolisant le maillage des liens sur le web.

Travailler son netlinking, en gros, c’est faire en sorte d’avoir des liens externes qui pointent en direction de votre site. On appelle ces liens des backlinks, et on peut les obtenir de plusieurs façons.
C’est important car les robots Google suivent ces liens à chaque fois qu’ils tombent dessus (excepté les liens en « nofollow »). C’est même comme ça qu’ils naviguent sur la toile, sautant de page en page sans fin. Et le poids que peut avoir une page aux yeux de Google se diffuse à celles vers lesquelles pointent les liens présents sur cette page.
Mais avant même de travailler sur les liens externes, parlons un peu des liens internes.

Le maillage interne

Le maillage interne est l’organisation de tous les liens de votre site pointant vers des pages de ce même site. C’est important car il permet de répartir le « jus » (ce que j’appelle parfois le « poids » de chaque page aux yeux de Google) au sein de tout l’ensemble du site.
Il peut mettre en avant certaines pages ou tenter de répartir l’intérêt des moteurs de recherche de façon équitable sur tout le site.
On peut voir les choses de plusieurs façons, et pour plus de précisions je vous laisse aller voir cet article sur le maillage interne. Il est rapide à lire et y’a un petit schéma assez explicite.

Le netlinking

Le netlinking est l’ensemble des techniques permettant de récupérer des liens pointant vers les pages de votre site. L’idée de base était que si des liens pointent vers un site, c’est que ce dernier est intéressant. C’est même avec cette méthode que Google s’est démarqué des autres moteurs de recherche à l’époque. Grâce à ça, il a été en mesure d’apporter des résultats de recherche bien plus pertinents que ses concurrents.
Le netlinking a été pendant longtemps l’activité principale de référenceurs peu scrupuleux. En effet, à la grande époque des annuaires en ligne, il « suffisait » de s’inscrire sur un maximum d’annuaires (parfois payants) pour créer des masses de backlinks, améliorant ainsi la position du site dans les résultats de recherche.

Heureusement, ce type de référencement ne fonctionne plus, Google a amélioré son fonctionnement. Et c’est logique, posséder ce type de lien ne signifiait pas que votre site était pertinent à sa position. Donc les résultats ne fournissaient pas forcément les contenus les plus qualitatifs pour l’utilisateur.
Aujourd’hui, non seulement Google ne favorise plus ce genre de pratiques, mais tend même à les sanctionner. C’est parce que Google a évolué (comme il le fait tout le temps, d’ailleurs) et sait reconnaître le bon grain de l’ivraie.

Image symbolisant le netlinking.

Les « bons » sites

Déjà, Google accorde sa confiance à certains sites plus facilement qu’à d’autres. Les sites « officiels » comme ceux du gouvernement, des mairies, départements, régions et autres institutions officielles semblent toujours plus confiants aux yeux des moteurs de recherche. Si on a l’occasion d’obtenir un backlink sur l’un de ces sites, il ne faut pas la rater. Et évidemment, un lien du site de la Région Île-de-France aura plus de poids que celui de la mairie de Ravenoville-Plage.

Mais il n’y a pas que les sites officiels qui bénéficient de bienveillance de la part de Google. Les sites d’information nationaux ou régionaux ne sont pas en reste : Le Monde, Le Nouvel Obs, Ouest-France, Le Télégramme, etc. En fait, tous les « gros » sites qui font un boulot sérieux d’information, nationaux ou non, spécialisés ou pas, ont la confiance de Google (tant qu’il ne font pas trop de bêtises, je suppose). Et donc plus un site a de visiteurs, plus le lien sera important.

Pour en revenir aux annuaires, il en existe encore de nombreux qui ont gardé une bonne notoriété aux yeux de Google. Ce sont généralement des annuaires plus sérieux, spécialisés dans un domaine ou un secteur d’activité bien précis, et qui ne spamment pas la toile de milliers de liens moyennant finance comme leurs ancêtres. Ce type de site peut-être une bonne idée pour débuter une stratégie de netlinking basique.

Restez dans la thématique

« Multiplier les liens ne sert pas à grand chose si vous sortez totalement de la thématique de votre site web. »1
En bref, si vous faites un site vitrine pour un préparateur automobile, on se passera des backlinks du blog à mamie qui nous montre ses tartes.

Il faut s’efforcer de trouver des liens correspondant à (ou gravitant autour de) la thématique principale du site. Des backlinks sur des blogs de fans de bagnoles (ça doit sûrement exister), sur le site de l’émission Auto-Moto (ça existe encore ??) ou du magazine Sport Auto (décidément…) seront bien plus pertinents pour notre préparateur.
Chercher à obtenir ce type de liens un par un demande un vrai travail de webmaster. Il faut communiquer avec les sites visés, rechercher des partenariats… Non seulement ce serait long à expliquer, mais en plus je ne maîtrise pas vraiment le sujet.
Mais il y a peut-être un autre moyen, un tantinet moins racoleur. Ou pas. Tout dépend de comment on prend la chose.

Le linkbaiting, une stratégie basée sur le contenu

Pour simplifier, le linkbaiting est une technique visant à créer du contenu de qualité et suffisamment original pour être partagé naturellement sur la toile. Une bonne rédaction ne suffit pas, il faut créer un contenu intéressant et unique.

Image symbolisant le linkbaiting.
(source image : unamo.com)

Information exclusive, top, interview, tuto… Votre contenu doit apporter quelque chose de nouveau aux visiteurs potentiels. Attention tout de même au hors-sujet, vos contenus ne doivent pas s’éloigner de votre ligne éditoriale.

Servez-vous de votre réseau pour trouver de bonnes idées : interview d’une personne reconnue de votre secteur d’activité, tutoriel avec un spécialiste, etc.
Ensuite partagez votre article sur les réseaux sociaux. Si vous avez bien bossé et créé un contenu adapté et intéressant, le reste devrait suivre. Votre article pourrait très bien en rester au stade des réseaux sociaux et juste être partagé. Il serait quand même lut par plus de personnes, ce qui est déjà bien.
Mais d’autres sites pourrait également s’en servir ou tout simplement vous citer directement, ce qui passe généralement par l’ajout d’un lien dans leurs pages.

Prenez votre temps

La mise en place d’une stratégie de netlinking doit se faire sur plusieurs mois si l’on veut qu’elle soit efficace sur le long terme. Google sait quand de nouveaux liens sont créés, et plein de backlinks sur une courte période peut lui paraître suspect. Les moteurs de recherche n’aiment pas les liens artificiels. Alors après avoir effectué votre netlinking de façon classique sur les « bons sites » les premiers mois, visez plutôt le linkbaiting.

En conclusion

Toute la partie « structure » doit se travailler de préférence dès la conception du site. Ré-organiser un site déjà existant n’est pas toujours quelque chose de facile.
Le netlinking doit être étalé sur une longue période : visez la qualité, pas la quantité.
Adoptez une stratégie orientée vers le contenu avec le linkbaiting et des articles originaux.

Pour résumer :

  1. Hiérarchisez votre contenu avec un bon choix de titres
  2. Soignez les balises méta, surtout la meta-title
  3. Optimisez votre maillage interne
  4. Améliorez votre netlinking sur le long terme
  5. Créez du contenu unique

Évidemment, plus votre activité se situe sur un secteur concurrentiel, plus le référencement de votre site sera une tâche ardue.
Ici, il ne s’agit que d’un survol de ce que j’estime être les bases du SEO, et chacun des points abordés ici mériterait d’être approfondit pour quiconque voudrait se lancer dans le référencement.

Source :
1. « Ce que Google veut… », Benjamin Thiers et Julien Ringard, éditions Studyrama Pro.