David Cuomo, Web Designer en Finistère

Né en Provence, je vis depuis 2007 en Bretagne. D’abord dans les Côtes d’Armor, et maintenant à Quimper, dans le Finistère, depuis 2020. Et j’y suis bien.
Après, je pourrais facilement bouger ailleurs, mais dans tous les cas ce sera la Bretagne pour encore longtemps. Voilà, ça c’est fait, maintenant parlons un peu de qui je suis.
Qui je suis, ok, mais vite fait, alors. On va pas passer trois plombes à raconter nos vies et à causer moi-profond. Y’a des blogs exprès, pour ça. Là, on va plutôt parler de ce fabuleux site réalisé avec amour et auto-dérision. Véridique.

Banal et unique à la fois, bref comme tous les autres

Non je ne parle pas de mon site web, ni même de la petite dernière de chez Renault, je parle de moi (pour changer, tiens). Je suis un type lambda, un random quelconque qui a eu un parcours atypique : comme quasiment tout le monde à notre époque. C’est fini les boulots « de toute une vie ». 40 ans dans la même boîte ? Au 21e siècle, nombreux sont ceux à être plus proches des 40 boîtes en une vie. Des bleus anonymes dans la foule industrielle. À 34 ans (37, je vieillis), je pense avoir fait la moitié du compte (j’ai arrêté de compter à dix, y’a une dizaine d’années…).
Après, l’intérim augmente le score, évidemment.

Photo de travail en usine
Non, c’est pas moi. J’aime pas les disqueuses. C’est dangereux et ça pue, comme la dernière màj de World of Tanks. (Photo Christopher Burns, source Unsplash)

Manutention, préparation de commande, peinture, travail à la chaîne… J’ai eu pas mal de jobs variés au début de ma vie active. Mais mon bac et mon apprentissage me menaient avant tout vers la mécanique automobile. Je préparais un BTS en alternance dans ce secteur avant de fuir au loin au bout d’un an, principalement à cause d’un milieu qui ne me convenait pas du tout. Puis finalement je suis resté dans le coin : mécano, magasinier, réceptionnaire… J’ai longtemps eu du mal à décrocher de l’auto, me pensant incapable d’apprendre de toutes nouvelles choses depuis le début.
La peur d’aller de l’avant, quelle plaie.
Bref, j’ai eu un parcours riche et mouvementé. Les choses sympas ont commencé vers mes 30 ans, avec l’écriture.

Presse-toi, petit homme

Terminé les usines, les garages, les dépôts et autres plateformes de tri… En 2013, j’étais gonflé à bloc et bien déterminé à faire autre chose de ma vie ! Lors d’une plateforme d’orientation professionnelle, je me suis renseigné puis orienté vers la presse écrite. J’ai rapidement trouvé un job de correspondant de presse pour Le Télégramme, à la rédaction de Guingamp.
J’ai très rapidement trouvé mes marques, et les journalistes avec qui j’étais en relation semblaient satisfaits de mon travail. C’était pas toujours la fête, mais j’aimais écrire, et plus encore, j’aimais ne plus avoir à me ruiner le dos où les mains dans un dépôt/garage de l’enfer…
Seule ombre au tableau : j’avais 20 ans de retard.

« Des journalistes diplômés, tu tapes dans un arbre, y’en a 10 qui tombent, plus un chargé de comm’ qui croit qu’on l’a pas vu… »
Jean-Claude Obvious, ex-journaliste anonyme.

En gros, les bons correspondants non diplômés pouvaient parfois devenir journaliste… dans les années 90.
Bref, 450 euros par mois en moyenne pour 7 jours de taf par semaine n’étant pas un salaire vraiment convenable à mes yeux (et encore moins à celui de mon loyer), un changement de direction s’est imposé au bout d’un an et demi. Pas de rage quit, juste un départ en douceur vers de nouveaux horizons… ou pas : retour à la manut’.

Web quoi ?

Du code javascript

Merci Marc.
Marc, c’est un pote qui m’a parlé du métier de Web designer, puis qui un an plus tard m’a parlé d’une formation pas très loin : Armor Code. Et encore un an plus tard, j’étais inscrit au parcours et participais même à un start-up weekend dans la foulée (je savais encore rien faire c’était très drôle).
Donc voilà, merci Marc.

Me voilà donc inscrit à une formation de Développeur web/Web designer, où on était d’ailleurs censé suivre les deux parcours, ce qui demandait pas mal de taf.
Développeur ? Designer ? Honnêtement, j’ai eu du mal à choisir. Les deux métiers m’intéressaient (et c’est toujours le cas). Puis au début, je ne savais même pas qu’est-ce qui était quoi…
Finalement, ça sera Web designer, « option Php », parce que je suis un peu maso sur les bords quand même. Et parce qu’il me permet davantage de réutiliser des compétences déjà acquises (zone de confort, tout ça tout ça…).

Le bureau d'un designer web
J’avais envie de mettre une photo. (Photo Émile Perron, source Unsplash)

Et donc, qui dit web designer/dev, dit portfolio en ligne.
Paye ta transition.

Beau comme un camion

Non je ne parle pas de moi, ni du dernier monospace de chez Volvo, mais de ce wonderful site web fait pendant ma formation à Armor Code.
« Faites-vous un portfolio. Tous les pros ont un portfolio. Mettez un vrai portfolio en ligne. »
Bon ça va, on s’y met, arrêtez juste de prononcer ce p***** de mot…

Portfolio, portfolio, portfolio

Dites-le trois fois devant un miroir, et un Web designer à crochet tout plein d’abeilles apparaîtra dans la minute.
Non, sans rire, hors de question de le dire une fois de plus. Au début, je trouvais que c’était un plutôt joli mot, mais après l’avoir entendu et prononcé quelques centaines de fois, la donne a changé.

Il s’agit donc d’un site, et pas n’importe lequel, il s’agit d’un site qui parle de moi. De suite, ça change tout. Ben oui, parce qu’en fait, je n’aime pas beaucoup afficher ma trogne. C’est pour ça qu’il n’y a quasiment pas de photos de moi, et que je ferai mon max pour qu’il n’y en ai jamais trop. J’ai décidé que ce site serait mon port***** d’apprenant, et si le besoin d’un site plus « pro » se fait sentir, on avisera.

Texte écrit sur une page
Et je remet une autre photo. Truc de dingue.

Donc voilà, le but du jeu est de montrer les différents projets sur lesquels j’ai pu travailler ou travaille encore. Formation, stages, projets persos, etc. Un petit aperçu des compétences acquises, associé à un blog que je vais tenter d’alimenter régulièrement.
Au début, je savais pas quoi mettre dedans, mais finalement, on se prend vite au jeu. Mise en ligne d’un nouveau projet, retour sur un événement, projets futurs… Pas mal d’articles peuvent être publiés, au final.
Et bien sûr, je m’efforcerai de les écrire en temps et en heure, et ce même si ce n’est que pour deux ou trois lecteurs (moi, Samuel – mon « relecteur-officiel-bénévole-évidemment », et… ah ben non, juste deux, en fait).